La Liturgie est le seul écrin légitime du chant sacré. Depuis un demi-siècle le sujet suscite des discussions, voire des polémiques rarement utiles. Il faut donc s’en remettre à l’enseignement de l’Église :
Les musiciens « doivent avoir une connaissance suffisante des questions liturgiques » (Instruction « De Musica Sacra », 1958)
« Aux musiciens et chanteurs, surtout aux enfants, on donnera aussi une authentique formation liturgique » (Constitution « Sacrosanctum Concilium », 1964)
« On donnera aussi aux membres de la chorale une formation liturgique » (instruction « Musica Sacra », 1967)
Et pour toujours rester parfaitement objectifs, n’oublions pas ceci :
« Les fidèles laïcs (…) [veilleront] à ne pas présenter (…) leur propre point de vue comme doctrine de l’Église » (Droit canonique, n°227, 1983).
Autrement dit, pour diffuser des propos sûrs, il faut absolument consulter les textes magistériels sur la liturgie.
En matière de Musique Sacrée, les directives sont quasiment identiques pour les deux formes du rit romain. Mais pour ce qui est de la Liturgie, le traitement relatif aux deux formes est nettement différent ; nous vous proposons donc des informations dissociées, selon qu’il s’agit de la messe moderne ou bien de la messe traditionnelle (messe tridentine).